La Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM a mené une enquête sur la décence des logements, en interrogeant plus de 3 000 Français, et en a dévoilé ses résultats.
Des disparités de perception ont été constatées, grâce à cette enquête, entre les occupants des logements et les constats des diagnostiqueurs immobiliers. Seulement 7% des personnes interrogées estiment que leurs logements sont indécents.
Plusieurs critères de décence ont été communiqués par les personnes interrogées : les toilettes (43%), une installation électrique conforme (32%), chauffage, isolation, fenêtres (21%), l’absence de risques pour la santé (19%) et la salubrité du bien (18%).
L’âge des personnes interrogées montre également des différences de perception en termes de décence. Ainsi, ce sont les plus jeunes les plus nombreux à estimer que leur logement est indécent. Ils sont plus concentrés sur des critères liés au confort quotidien, comme les transports, la sécurité, par exemple. Les plus âgés vont plutôt regarder des critères plus techniques, comme la surface du bien ou la ventilation.
Le point principal de cette étude est que la performance énergétique ne semble pas faire partie des critères prioritaires pour évaluer la décence d’un logement. Ainsi, la qualité de l’isolation, par exemple, n’est pas évoquée.