Les dernières données trimestrielles disponibles des Notaires de France ont été analysées : la tendance est confirmée, les acquéreurs s'orientent de plus en plus vers des agglomérations plus petites au détriment des grands centres urbains.
Le nombredes ventes immobilières augmente en France. Mais le constat est clair : ce sont de nouveaux types de biens et des zones géographiques éloignées des grandes villes qui sont le plus recherchésaujourd'hui. Les logements qui se vendaient auparavant plutôt localement sont aujourd'hui exposés à des acquéreurs plus éloignés géographiquement.
Cette tendance, qui est apparue de façon significative après et pendant les confinements, s'explique par une recherche de proximité avec la nature, notamment pour les ménages en télétravail.
Ce sont les prix des maisons anciennes qui ont le plus augmenté(+6,6% sur un an). Les prix des appartements, quant à eux, ont également augmenté mais plus modérément (+5%).
Ces évolutions sont constatées sur tout le territoire français. Mais la France n'est pas la seule concernée, cette tendance se constate également dans toute l'Union européenne. La tendance du marché immobilier a donc fortement été modifiéepar la crise sanitaire. Va-t-elle s'inscrire dans la durée ?